Dépendances et confessions : Thierry Ardisson se livre sur ses expériences de drogue
Dans une interview surprenante avec Guillaume Pley sur la chaîne YouTube « Legend Media », Thierry Ardisson a révélé ses nombreuses dépendances à la drogue. Avec une honnêteté désarmante, l’homme en noir a dressé la liste de toutes les drogues qu’il a déjà essayées, admettant même s’être « ouvert les veines » lorsqu’il est tombé dans l’héroïnomanie dans les années 70.
Un témoignage sans filtre
Cette interview risque de faire beaucoup parler d’elle. Thierry Ardisson, célèbre animateur et producteur de télévision, a profité de l’occasion pour parler ouvertement de sa relation avec la drogue, qu’il n’a jamais reniée. Sans détour, il a énuméré toutes les drogues qu’il a goûtées… et la liste est longue !
Des expériences variées
Interrogé sur sa consommation de marijuana et de poppers, Thierry Ardisson a immédiatement répondu par l’affirmative : « Bien sûr ! » Et les champignons hallucinogènes ? Également : « Quand j’étais à Bali en 1974, on avait une maison au bord de la plage. Le matin, on prenait le moto et on allait de l’endroit où on était jusqu’à la ville, et on mangeait des omelettes aux champignons hallucinogènes. Je ne conseille pas d’en prendre, mais c’est vrai que ça t’ouvre l’esprit », a assuré l’animateur et producteur.
Thierry Ardisson a également confirmé avoir déjà essayé l’ecstasy, une drogue qu’il trouve « pas mal ». En revanche, il garde un mauvais souvenir de sa période de consommation de cocaïne : « Oui, mais c’est pas trop mon truc, parce que ça m’énerve, et puis il faut en prendre tout le temps, puis tu bois, tu fais une ligne, tu finis mal à la fin ». Malgré cela, il a précisé avoir « tout arrêté », à une exception près : les joints !
Un passé sombre
Thierry Ardisson a révélé n’avoir jamais essayé le protoxyde d’azote et la kétamine, mais il est revenu plus longuement sur la période sombre qu’il a vécue au milieu des années 70. Maltraité par sa première épouse, Christiane Bergognon, l’animateur a avoué avoir atteint un point de rupture et s’être « ouvert les veines » : « J’étais en concurrence avec un autre mec, qui était beaucoup mieux que moi. J’étais flippé, j’ai fait une tentative de suicide. Christiane rechignait à venir s’installer avec moi à Paris (…) et il y avait la montagne devant moi et je me demandais comment j’allais monter en haut. J’ai craqué, je me suis ouvert les veines. Je m’en suis sorti de justesse. J’ai fini à l’hôpital, puis ensuite chez un psy. Le mec me dit : Vous n’en faites pas M. Ardisson, on va vous rendre normal. Mais je ne veux pas devenir normal. Et après, j’ai trouvé une autre échappatoire ».
Un combat pour la survie
Thierry Ardisson a révélé s’être accroché à l’héroïne pendant trois ans, pensant que c’était la solution à ses problèmes : « T’as plus envie de manger, t’as plus envie de baiser, t’as plus envie de travailler. C’est une espèce de nirvana en poudre. Sauf qu’au bout d’un moment, tu te rends compte que tu prends un médicament, et que tu es accro à ce médicament ». Durant plusieurs mois, il a fui aux États-Unis pour se sevrer, afin d’éviter de finir comme ses amis, décédés du Sida ou d’overdoses. Sa détermination a payé : « Je me suis accroché, et c’est sans doute ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie. La plupart des mecs avec qui j’étais sont soit morts du Sida, soit morts d’overdoses. Et moi, je suis parti en Californie. Là-bas, je ne savais pas où il y en avait. J’y ai passé six mois. C’était avant la télé, c’était en 1975-1976. J’ai passé plus de trois mois là-bas à essayer de me reconstruire ».
Thierry Ardisson a ainsi ouvert son cœur et partagé son histoire de dépendance à la drogue. Un témoignage poignant qui rappelle les dangers de la consommation excessive et les difficultés pour s’en sortir. Espérons que ses paroles serviront d’avertissement à ceux qui sont tentés d’emprunter le même chemin.