La contribution d’Eddy Mitchell à la musique anglo-saxonne
La discographie d’Eddy Mitchell est fortement influencée par la culture anglo-saxonne. Depuis ses débuts, il réadapte des standards du rock’n’roll avec son groupe Les chaussettes noires, ajoutant ainsi une touche yé-yé à des chansons telles que « Be-Bop-A-Lula », « La Bambi », « Johnny B. Goode » ou « Unchained Melody ». Il propose également des versions alternatives de titres incontournables d’Elvis Presley, de James Brown, de Little Richard, de Ray Charles, des Beatles et même des Rolling Stones.
Eddy Mitchell et les Rolling Stones
En 1965, Eddy Mitchell reprend pour la première fois un titre des Rolling Stones, « (I Can’t Get No) Satisfaction », sur son album « Perspective 66 » sous le titre « Rien qu’un seul mot ». Cependant, il n’en reprendra aucun autre par la suite. Lors d’une interview avec Le Point, Eddy Mitchell explique les raisons de son désintérêt pour les albums des Beatles et des Rolling Stones. Il qualifie les Stones de « biscottes » et critique le chant de Mick Jagger en affirmant que ça ne « swingue pas ».
Les chanteurs que Eddy Mitchell n’apprécie pas
Outre les Rolling Stones, Eddy Mitchell exprime également son désintérêt pour certains chanteurs de la nouvelle scène française. Il critique notamment le premier album de Benjamin Biolay, « Rose Kennedy », en déclarant ne pas aimer les arrangements de cordes et affirme que les chansons ne l’intéressent pas. Il compare Vianney à Adamo et le décrit comme ayant « une tronche de gendre idéal ». En revanche, des artistes tels que Souchon, Jonasz, Chamfort et Obispo ont les faveurs d’Eddy Mitchell, qu’il considère comme des gens bien composant pour lui.