La saison 6 de The Crown : enfin disponible sur Netflix
Les fans n’en pouvaient plus d’attendre. Le 16 novembre 2023, Netflix a mis en ligne les quatre premiers épisodes de la sixième et ultime saison de The Crown. Diffusée en deux parties, comme le fut l’avant-dernière saison de Stranger Things, s’intéresse aux scandales qui ont éclaboussé la famille royale britannique de la fin des années 90 au début du XXIe siècle. Le showrunner Peter Morgan, à qui l’on doit notamment un biopic très instructif sur Elizabeth II (The Crown), explore à cette occasion l’histoire d’amour très médiatisée entre Lady Diana (Elizabeth Debicki) et Dodi Al-Fayed, (Khalid Abdalla). Régulièrement pris en chasse par les paparazzis, le couple est mort tragiquement dans un accident de voitures sous le pont de l’Alma, à Paris, au mois d’août 1997.
Le photographe Mario Brenna dément les rumeurs
Le second épisode de la saison 6 introduit à l’écran deux photographes. D’origine britannique, Duncan Muir nous est présenté comme l’auteur des clichés de Charles et William à Balmoral. Il s’agit en réalité d’une pure invention de Peter Morgan. Le second, en revanche, est bien réel. On lui doit notamment les clichés du baiser entre Lady Diana et le producteur sur un yacht quelques temps avant leur mort. L’homme en question, Mario Brenna, prend la parole dans un article récent du New York Times pour mettre à mal une rumeur selon laquelle Mohamed Al-Fayed l’aurait payé pour réaliser ces clichés de son fils en compagnie de la princesse. L’idée est, selon lui, « absurde et complètement inventée ». Croyant avoir reconnu une amie sur le bateau en question, celui-ci s’était approché pour découvrir qu’il s’agissait de la femme de Charles III. Le lendemain, il immortalisait le célèbre baiser depuis une falaise située à plusieurs centaines de mètres de là.
Ce mot que n’assume pas l’auteur de la photo de Lady Diana et Dodi Al-Fayed
Comme beaucoup d’abonnés Netflix, Mario Brenna a binge-watché les premiers épisodes de la saison 6 de The Crown. Un mot placé dans la bouche de son double fictif lui est cependant resté en travers de la gorge. Le photographe a été stupéfait de s’entendre dire que les paparazzi doivent se comporter comme « des chasseurs… des tueurs » pour exceller dans leur profession. Cette vision du métier ne cadre tout simplement avec son éthique. « Je ne me reconnais pas dans le terme ‘tueur’ », s’emporte-t-il dans les colonnes du quotidien new-yorkais. Et de préciser que la plateforme ne l’a pas consulté pour essayer de raconter la vraie histoire autour de ce cliché historique.