**EN BREF**
Le vendredi 24 mai, Sébastien Cauet est mis en examen pour viol et agression sexuelle, suite à la plainte de Julie, 25 ans, qui l’accuse de viol. Julie, première plaignante contre Cauet, se confie à France 3 Bourgogne, exprimant son soulagement suite à la mise en examen de l’animateur et dénonçant les messages d’insultes reçus. La déposition de Julie a eu un impact dévastateur sur sa santé mentale, la conduisant à l’hospitalisation pour traumatisme et dépendance à l’alcool.
**Julie, la première femme à avoir porté plainte contre Cauet, brise le silence**
Ce 24 mai, Sébastien Cauet a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur quatre femmes, dont trois étaient mineures au moment des faits. L’animateur a été placé sous contrôle judiciaire et conteste les faits. Parmi les cinq femmes qui ont porté plainte contre le présentateur, Julie était la première. À 25 ans, elle a accepté de se confier auprès de France 3 Bourgogne, cinq jours après la décision de justice.
La jeune femme a expliqué sa réaction à l’annonce de mise en examen de Sébastien Cauet. « J’étais abasourdie et choquée, je me suis dis ‘voilà enfin ils ont quelque chose de sérieux’. Forcément, ça m’a soulagé » a-t-elle assuré. Julie a aussi déclaré avoir reçu des messages d’insultes, l’accusant de mentir. « On m’a dit que je voulais juste de l’argent. Son argent, je n’en veux absolument pas, je veux juste qu’il paie pour le mal qu’il nous a fait, à toutes » a-t-elle confié.
**La police cherche à recueillir tous les détails**
Interrogée par France 3 Bourgogne, la jeune femme a expliqué avoir vécu un véritable calvaire. Sa déposition a eu des conséquences désastreuses sur sa santé mentale. « La brigade des mineurs rentre vraiment dans les détails, dans l’intimité. Ça dure 8 heures, c’est 8 heures où tu te remémores absolument tout. Les détails, les gestes, les faits » s’est-elle remémorée. Très émue, elle explique que le fait d’avoir dû repenser à ce moment douloureux l’a « détruite » et l’a fait « tomber dans l’alcool ». « J’y pensais tout le temps, j’en rêvais la nuit, c’était obsessionnel » explique-t-elle.
La plaignante est aujourd’hui « hospitalisée pour le traumatisme et la dépendance à l’alcool ». Elle a confié essayer « d’avoir des projets dans la vie » mais « pour l’instant tout tourne autour de ça ».