**EN BREF**
En 1969, Alain Delon et Véronique de Villèle se rencontrent sur le tournage de ‘La Piscine’, marquant le début d’une amitié durable. Véronique de Villèle devient l’assistante de Mireille Darc et accompagne Alain Delon dans ses tournages et voyages, développant une relation fraternelle avec lui. La mort d’Alain Delon laisse Véronique de Villèle profondément attristée, rendant hommage à son ami de longue date et soulignant leur lien indéfectible.
**Leur histoire commence en 1969, sur le plateau du film culte de Jacques Deray, La Piscine. Alain Delon, alors au sommet de sa gloire, y incarne Jean-Paul, un écrivain oisif en vacances dans une villa du Sud de la France avec sa compagne Marianne (Romy Schneider). Véronique de Villèle, jeune comédienne débutante, y fait une apparition dans le rôle d’une invitée à une soirée.**
Si leur rencontre est brève, elle marque le début d’une amitié qui ne cessera de se renforcer au fil des ans. Véronique de Villèle devient l’assistante de Mireille Darc, compagne d’Alain Delon de 1969 à 1983, puis de Mireille Darc et Alain Delon conjointement. Mais, comme elle le confie elle-même, elle est bien plus que cela à leurs yeux : « Ils ne me considéraient pas du tout comme leur assistante, mais comme leur petite sœur ».
** »J’avais un rapport avec Alain complètement, mais incroyable »**
Véronique de Villèle partage la vie d’Alain Delon et de Mireille Darc au quotidien, dans l’intimité de leur maison de Douchy, dont elle a contribué à la construction et qu’elle connait par cœur. Elle assiste à tous les tournages d’Alain Delon, l’accompagne dans ses voyages à travers le monde. « J’ai fait une tour du monde avec lui et Mireille », s’est-elle souvenue au micro de BFM TV ce matin.
Leur relation est faite de complicité, de rires, de confidences. Alain Delon est pour elle un « grand frère », un confident, un soutien indéfectible. « J’avais un rapport avec Alain complètement, mais incroyable. Comme si c’était un grand frère », témoigne-t-elle.
** »J’ai le cœur coupé en deux ce matin »**
La disparition d’Alain Delon laisse Véronique de Villèle dans un état de profonde tristesse. « Je suis effondrée de toutes les façons de tristesse. J’ai le cœur coupé en deux ce matin », déclare-t-elle au micro de BFM TV ce matin, à l’annonce du décès de l’acteur.
Les messages qu’Alain Delon lui envoyait chaque semaine, les souvenirs de leurs moments partagés, tout cela lui revient en mémoire avec une acuité douloureuse. « J’ai plus de 55 ans d’amitié avec lui, avec eux, avec Mireille », rappelle-t-elle, comme pour souligner l’ampleur de la perte.
**Un hommage vibrant à un ami irremplaçable**
Dans son témoignage, Véronique de Villèle rend un hommage vibrant à Alain Delon, à l’homme qu’il était derrière l’icône du cinéma. Elle évoque sa générosité, sa loyauté, son humour. Elle souligne le lien indéfectible qui les unissait, malgré les épreuves et le temps qui passe. « Je ne peux pas expliquer », dit-elle, comme si les mots étaient impuissants à traduire la profondeur de son chagrin. Mais ses paroles, empreintes d’émotion et de sincérité, en disent long sur l’amour et l’admiration qu’elle portait à Alain Delon.
La mort d’Alain Delon marque la fin d’une époque, mais aussi la fin d’une amitié exceptionnelle. Véronique de Villèle, comme tant d’autres, devra apprendre à vivre avec l’absence de celui qui fut, pendant plus d’un demi-siècle, son « grand frère », son confident, son ami.