Deux auteurs récompensés lors de la saison des prix littéraires
Le prix Goncourt a été attribué à Jean-Baptiste Andrea pour son livre « Veiller sur elle », tandis que le Renaudot a été remporté par Ann Scott pour son dixième roman intitulé « Les Insolents ». Ce dernier raconte l’histoire d’Alex, de Margot et de Jacques, des personnages inséparables. Ann Scott, âgée de 58 ans et installée en Bretagne, s’était fait connaître en 2000 avec son premier roman « Superstars ». Ce livre, présenté comme le « premier roman pop français crédible », abordait le quotidien des DJ des années 1990 à Paris, dans le milieu de la musique électronique. L’auteure avait été invitée sur le plateau de Thierry Ardisson pour le présenter.
Un roman autobiographique et des confessions sur le plateau de Thierry Ardisson
Lors de son passage dans l’émission « Tout le monde veut prendre sa place », Ann Scott avait expliqué que son premier livre était autobiographique. Elle racontait l’histoire d’une fille qui, après avoir passé 10 ans dans un milieu techno et homosexuel, décide de retrouver les hommes et la musique rock. Interrogée par Thierry Ardisson, elle avait ajouté que ses parents avaient lu son livre, ce qui ne posait pas de problème avec sa mère, qui est psychologue. L’échange entre l’animateur et l’auteure avait également évoqué le contenu du livre, qui aborde des thèmes tels que le sexe, la drogue et le rock’n’roll.
Ann Scott, une ancienne reine des nuits techno-queer
Née d’une mère russe photographe et d’un père français collectionneur d’art, Ann Scott a grandi à Paris avant de partir vivre à Londres à l’âge de 17 ans. Elle a connu plusieurs expériences dans sa vie, notamment en tant que mannequin et batteuse dans un groupe punk. Elle a également fréquenté le milieu underground des nuits parisiennes. À l’âge de 29 ans, elle s’est lancée dans l’écriture et a rencontré un immense succès avec son roman « Superstar ». Son prix Renaudot lui a permis de surpasser d’autres auteurs tels que Gaspard Koenig, Lilia Hassaine et Sorj Chalandon. Le prix de l’essai a été décerné à Jean-Luc Barré pour son livre « De Gaulle, une vie: l’homme de personne (1890-1944) ».