Bertrand Cantat, ancien membre du groupe Noir Désir, a été condamné pour des coups mortels infligés à sa compagne Marie Trintignant en 2003. Après avoir purgé huit ans de prison, il a été libéré en 2007. L’ancien vice-président de l’application des peines au tribunal judiciaire de Toulouse a expliqué que la décision de sa libération était basée sur plusieurs critères tels que son comportement en détention, son travail et sa réinsertion. Cantat était considéré comme un détenu atypique et sa libération n’a pas été influencée par sa célébrité.
Un drame qui remonte à vingt ans
Un drame survenu il y a vingt ans… Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, Bertrand Cantat frappait violemment sa compagne Marie Trintignant, dans une chambre d’hôtel à Vilnius en Lituanie. À la suite d’un œdème cérébral suivi d’un coma profond, l’actrice avait été déclarée morte vendredi 1er août 2003. Dimanche 24 novembre 2019, Enquête exclusive avait dévoilé l’audition du chanteur du groupe Noir Désir. « Je ne peux pas accepter le terme de ‘crime’ parce que c’était un accident et une lutte. Il n’y avait aucun coup porté qui pouvait donner la mort et le terme de crime intentionnel, je le réfute complètement », avait-il déclaré, avant d’indiquer : « J’ai la culpabilité profonde d’avoir tué la personne sans laquelle je suis incapable de vivre. Le cœur profond du problème, il est là, on s’aime trop […] Elle me répondait toujours ‘On ne s’aime jamais trop.’ »
Une libération controversée
Condamné pour « coups mortels » à huit ans de prison en 2004, Bertrand Cantat a finalement été libéré du centre de détention de Muret, en Haute-Garonne le 15 octobre 2007. Alors qu’il a effectué la moitié de sa peine, Philippe Laflaquière, ancien vice-président de l’application des peines au tribunal judiciaire de Toulouse, s’est expliqué auprès de La Dépêche. « La décision était relativement aisée à prendre, car tous les critères d’une libération étaient réunis : comportement général pendant la détention, travail au service général (entretien des locaux notamment), indemnisation intégrale des parties civiles, suivi psychothérapique sérieux, expertises psychologique et psychiatrique favorables, perspectives de réinsertion. Le parquet lui-même était d’ailleurs favorable à la libération », a-t-il déclaré, avant d’indiquer : « En tenant compte des réductions de peine, j’aurais pu le libérer un an auparavant. Bertrand Cantat lui-même m’avait clairement dit ne pas souhaiter le moindre traitement de faveur. »
Une détention atypique selon l’ancien vice-président
Évoquant une « détention exemplaire », l’ancien vice-président de l’application des peines au tribunal judiciaire de Toulouse a expliqué : « Le parcours, mais aussi la personnalité de Cantat étaient tellement différents. Au centre de détention de Muret, qui reçoit des condamnés criminels de longue peine, il est rare de rencontrer de tels détenus. Est-il possible de leur faire confiance ? Avec cette interrogation primordiale, quasiment obsessionnelle sur les perspectives de réinsertion et le risque de récidive. Cantat sortait complètement du schéma habituel. » Enfin, Philippe Laflaquière a ajouté au cours de cette interview : « Deux journalistes, Serge Raffy et Caroline Fourest, avaient courageusement rappelé que la célébrité d’un condamné ne justifiait pas qu’il soit, ni mieux, ni plus mal traité qu’un condamné anonyme. »
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