Des réactions contrastées suite à la diffusion d’images de Gérard Depardieu
La diffusion d’images de Gérard Depardieu dans un épisode de Complément d’enquête, où il sexualise une fillette, a suscité de nombreuses réactions. Certains dénoncent ce comportement, tandis que d’autres, comme Jacques Weber, ont tenu à apporter leur soutien au comédien. Cependant, Jacques Weber et d’autres signataires ont finalement fait marche arrière, reconnaissant avoir signé sans se renseigner sur le texte et les personnes à l’origine de cette tribune. Ils regrettent d’avoir ajouté leur signature à ce texte et expriment leur solidarité envers les victimes de violences sexuelles.
Jacques Weber regrette d’avoir signé sans se renseigner
Jacques Weber indique avoir signé cette tribune par réflexe d’amitié, mais reconnaît avoir agi sans discernement. Il affirme avoir signé en oubliant les victimes de violences sexuelles et regrette d’avoir contribué à minimiser leur souffrance. Il se dit totalement solidaire du combat de toutes ces femmes, mais refuse de participer à des condamnations médiatiques mal maîtrisées. Jacques Weber estime que les plaintes déposées doivent être jugées et que Gérard Depardieu ne doit pas devenir le symbole de ce qu’il faut combattre.
Les signataires de la tribune font marche arrière
D’autres personnalités, comme Pierre Richard, ont également fait marche arrière et exprimé leurs regrets d’avoir signé la tribune. Pierre Richard reconnaît que le texte ne reflète pas son soutien aux victimes d’agressions sexuelles et qu’il ne mesure pas leur douleur ni les obstacles qu’elles rencontrent pour faire reconnaître leurs souffrances. Il admet avoir signé sans connaître les idées véhiculées par les auteurs de la pétition, qui sont très éloignées de ses engagements. Il présente ses excuses à toutes les personnes qu’il a pu blesser et affirme être profondément bouleversé.
La diffusion de ces images et les réactions qui en découlent mettent en lumière l’importance de la prévention et de la sensibilisation aux violences sexuelles, ainsi que du respect et de la solidarité envers les victimes.