La judokate Clarisse Agbegnenou a révélé avoir été « mort-née » à la naissance, mais a été ressuscitée par les médecins. Elle avait également été opérée pour un rein malformé et avait sombré dans le coma pendant plusieurs semaines. Ses parents ont refusé de laisser tomber et ont finalement eu la chance de voir leur fille se réveiller. Aujourd’hui, en bonne santé et maman, elle considère cette épreuve comme un « super pouvoir » qui lui a permis de se battre à tout prix. Clarisse Agbegnenou est devenue marraine de l’association SOS Préma, en soutien aux parents de bébés prématurés.
Clarisse Agbegnenou : une miraculée de la vie
Clarisse Agbegnenou est une merveille. Née prématurée, la judokate a vécu ses premiers mois loin de sa mère. Mais elle n’a peut-être pas vécu du tout. Parce que comme elle le dit, le champion est « mort-né ». « Je ne respirais pasa-t-il rappelé sur le plateau de Sept à Huit ce dimanche 28 mai. Ils m’ont ressuscité. »
Une enfance difficile
Dès sa naissance, Clarisse Agbegnenou a dû être opérée car elle avait fait « un rein malformé ». « Derrière, je suis tombé dans le coma pendant quelques semaines », a expliqué le judoka à Audrey Crespo-Mara. À l’époque, les médecins avaient peu d’espoir pour la petite fille. « Ils ont dit à mes parents qu’ils ne pouvaient plus me ranimer là-bas, que c’était impossible, que je ne reviendrais pas.dit-il sur le plateau de TF1. Mais mes parents leur ont dit : ‘non, attendez encore quelques jours, il reviendra' ».
Un vrai miracle
« Un jour, ils sont revenus et ont pensé qu’il était trop tard… », elle a ajouté. Mais miracle de la vie, ses parents n’ont pas eu à dire au revoir à leur petite fille. « C’est le jour où j’ai respiré. Ils m’ont presque débranché », dit Clarisse Agbegnenou. Quand il s’est réveillé, les médecins n’en croyaient pas leurs yeux. L’un d’eux a même prononcé une phrase symbolique et prémonitoire aux parents du champion : « ta fille sera une battante ». Il n’avait pas tort. Aujourd’hui en bonne santé et elle-même maman, Clarisse Agbegnenou parle de cette épreuve comme d’un « super pouvoir » qui lui a été conféré « Depuis la naissance ». « C’est le pouvoir de se battre à tout prix »a résumé l’athlète, qui compte six titres mondiaux, deux médailles d’or olympiques et une d’argent.
Engagement pour les bébés prématurés
Née très prématurément, Clarisse Agbegnenou devient marraine de l’association SOS Préma. « J’étais un bébé prématuré, aujourd’hui j’ai la chance d’avoir une petite fille qui va bien. Toutes ces peurs que j’ai, alors qu’elle est en bonne santé, je n’ose pas imaginer à quoi les parents de bébés prématurés doivent faire face au quotidiens’est confié le champion du dojo dans les colonnes parisiennes. Il est important que ces pères et mères qui passent des jours et des nuits à veiller anxieusement sur leurs enfants puissent être accompagnés, notamment par des personnes qui les écoutent. Toujours meurtrie par son accouchement compliqué, Clarisse Agbegnenou avait très peu quand elle est tombée enceinte. « Dans mon ventre, au bout de sept mois, ma fille avait la même taille que moi à la naissance », il a résumé. Heureusement, aujourd’hui, la mère et le bébé se portent très bien.
Conclusion
Clarisse Agbegnenou est une véritable miraculée de la vie. Elle a su transformer son épreuve en une force pour devenir l’une des meilleures judokates au monde. Aujourd’hui, elle s’engage pour aider les parents de bébés prématurés et soutenir les associations qui les accompagnent dans cette dure épreuve.
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