**EN BREF**
Mercredi 28 août 2024, les Jeux paralympiques de Paris ont débuté avec une performance remarquable de la délégation française, notamment en cyclisme sur piste. Dorian Foulon a conservé son titre paralympique en remportant la médaille d’or sur la poursuite individuelle 4000m en catégorie C5, confirmant son statut de favori. Découvrez comment Dorian Foulon, malgré une perte de puissance significative dans une jambe, continue de briller sur la scène paralympique.
**Jeux paralympiques de Paris 2024 : une seconde médaille d’or pour l’équipe de France ce cyclisme sur piste**
« J’étais déjà ému mais la Marseillaise c’est un truc de fou, ce n’est pas habituel. Partager ça, c’est un moment unique dans une vie. Je ne réalise pas. C’est un truc de dingue, le public a répondu présent », a notamment déclaré Dorian Foulon au micro de France Télévisions juste après son nouveau sacre paralympique. « Les Jeux ne sont pas finis, je vais profiter ce soir puis mercredi il y a une autre médaille à aller chercher. J’ai fait beaucoup de sacrifices. Tous mes proches ont fait le déplacement. J’enchaîne sur la route mercredi », a-t-il également ajouté. Suite à sa victoire, Dorian Foulon s’est offert un clapping avec tout le Vélodrome. Pour rappel, il s’agit de la deuxième médaille d’or de l’équipe de France paralympique de cyclisme sur piste pour l’instant.
**Dorian Foulon : « J’ai une perte de puissance de 75 % au mollet et de 35 % au niveau de la cuisse »**
C’est à l’âge de huit ans que Dorian Foulon a débuté le cyclisme sur piste. À l’époque, il concourrait chez les valides. Rapidement repéré grâce à ses performances, il a effectué ses débuts chez les professionnels, avant de devenir l’un des meilleurs coureurs de sa génération. Si le champion tricolore court aujourd’hui avec les invalides, c’est parce qu’il est né avec un pied bot. En fait, l’un des pieds de Dorian Foulon s’est formé à l’envers. Le cycliste professionnel a ainsi été opéré. Concrètement, les médecins ont bloqué sa cheville pour empêcher son pied de revenir dans sa position initiale. « J’ai une perte de puissance de 75 % au mollet et de 35 % au niveau de la cuisse. En gros, je cours sur une jambe et demie », a indiqué le coureur à ce sujet.