Gérard Leclerc est décédé dans un crash d’avion de tourisme qu’il pilotait, avec deux autres personnes à bord. Une enquête judiciaire et des investigations techniques sont en cours pour déterminer les causes de l’accident. Aucun élément ne permet pour l’instant d’aiguiller les enquêteurs sur une piste. Les corps retrouvés sont lourdement abîmés, avec des blessures incompatibles avec toute chance de survie. L’avion était immergé dans une zone soumise à de forts courants.
Une enquête complexe et en cours
Le 15 août dernier, Gérard Leclerc est décédé dans un crash d’avion de tourisme qu’il pilotait. A son bord, deux autres personnes dont les corps ont pu être identifiés. Après l’émotion et le choc de cette funeste annonce, le temps de l’enquête est arrivé. En effet, en ce moment même, deux types d’investigations sont menés : une enquête judiciaire, lancée par la brigade des transports aériens, ainsi que des investigations techniques, menées par le bureau d’enquêtes et d’analyses. Le 17 août dernier, Marie-Céline Loubaresse, la vice-procureure du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire a donné des éléments à nos confrères de La Dépêche.
Cette dernière a ainsi indiqué que « l’enquête judiciaire entre dans une phase complexe et au long cours, d’analyse de l’ensemble des données techniques recueillies ou en voie de recueil, tant sur le vol, sur l’appareil, que sur son pilote.” Elle a alors précisé qu’aucun élément ne permet pour l’instant d’aiguiller les enquêteurs sur une piste et que la situation doit être étudiée sous l’angle du “facteur humain” ou du “problème machine”. Les seules informations dévoilées à ce jour précisent que Gérard Leclerc n’avait “émis aucun message de détresse. Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11 h 42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire ».
Des blessures incompatibles avec toute chance de survie
Les corps retrouvés ont pu être transférés pour analyse mais ont été lourdement “abîmés”, avec des traces d’un “polytraumatisme très important, de multiples fractures et des blessures incompatibles avec toute chance de survie. L’avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs est quasi-nulle », précise le parquet de Nanterre.
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