Article résumé :
Gérard Depardieu a été mis en examen le 29 avril pour des agressions sexuelles survenues en 2021 sur deux femmes. Il sera jugé en octobre 2024 et risque jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende en cas de culpabilité. Les plaignantes ont subi des représailles dans le milieu du cinéma selon leur avocate, Carine Durrieu Diebolt.
Article complet :
**Gérard Depardieu mis en examen pour agressions sexuelles**
Gérard Depardieu a été mis en examen ce 29 avril. Déjà inculpé pour viol, l’acteur français a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel à l’issue de sa garde à vue. Il sera jugé en octobre 2024 pour des **agressions sexuelles** au préjudice de deux femmes en 2021.
Carine Durrieu Diebolt, l’avocate des deux plaignantes, était invitée sur le plateau de *C à vous* ce mardi 30 avril. Elle a notamment assuré que depuis que ses clientes ont porté plainte, elles sont victimes de **représailles** dans le milieu du cinéma.
**Affaire Gérard Depardieu : l’avocate des plaignantes assure que ses clientes ne peuvent plus travailler**
Anne-Elisabeth Lemoine a accueilli ce mardi 30 avril sur le plateau de C à vous, Me Carine Durrieu Diebolt. L’avocate représente les deux plaignantes de Gérard Depardieu. « Porter plainte aujourd’hui est susceptible d’avoir des **conséquences** concrètes sur la **carrière** des plaignantes, notamment sur celle d’Amélie, la décoratrice ? » demande la présentatrice à son invitée.
« Même s’il n’y a pas de soutien officiel, actuellement, mais ce n’est pas depuis très longtemps (…) **il y a des soutiens officieux** » a-t-elle d’abord affirmé. En effet, Gérard Depardieu avait reçu une vague de soutien de la part de personnalités françaises. Ces personnes avaient signé une tribune mais plusieurs d’entre elles s’étaient finalement rétractées. « Dans le monde du cinéma, les producteurs, les réalisateurs, les grands acteurs qui ont travaillé avec Gérard Depardieu** continuent de le soutenir** » assure l’avocate. Elle poursuit ensuite, en déclarant : « **mes clientes m’ont dit qu’elles étaient blacklistées** (…) qu’elles ne pouvaient plus travailler. Donc oui, **il y a des représailles** ».
