Justine Triet et son discours controversé à Cannes
En mai dernier, Justine Triet a créé la polémique en prenant la décision de politiser son discours après avoir reçu la Palme d’Or pour son film « Anatomie d’une chute » à l’occasion de la 76e édition du Festival de Cannes. Des propos que la Première ministre Elisabeth Borne n’a toujours pas digérés.
Des propos qui ne passent pas
Lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, Justine Triet a choisi d’évoquer la réforme des retraites et les violences policières en France. Elle a déclaré : « Cette année, le pays a été traversé par une contestation historique, extrêmement puissante, unanime de la réforme des retraites. Cette contestation a été niée et réprimée de façon choquante et ce schéma de pouvoir dominateur de plus en plus décomplexé éclate dans plusieurs domaines. La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l’exception culturelle française, cette même exception culturelle sans laquelle je ne serais pas là aujourd’hui ».
Élisabeth Borne remet une couche
Visiblement très remontée contre la réalisatrice, la Première ministre a récemment déclaré sur BFM TV : « Je trouve assez choquant dans un pays où il y a autant de soutien à la création et je pense que beaucoup d’acteurs du secteur culturel se souviennent du soutien massif qu’on a pu apporter pendant la crise Covid. C’est un peu choquant… ».
La réponse d’Élisabeth Borne sur Twitter
Face aux déclarations de Justine Triet, Élisabeth Borne a répondu sur Twitter en déclarant : « On m’a raconté que c’est un film sur le rapport à la réalité. Peut-être que la réalisatrice doit réfléchir à son rapport à la réalité ».
Élisabeth Borne ne compte pas tirer un trait sur le film
Même si elle n’a pas encore vu le film « Anatomie d’une chute », Élisabeth Borne a déclaré qu’elle ira le voir car il semble excellent. Elle a ajouté : « J’irai voir ce film évidemment qui a l’air d’être excellent. On m’a raconté que c’est un film sur le rapport à la réalité. Peut-être que la réalisatrice doit réfléchir à son rapport à la réalité quand elle trouve qu’on ne soutient pas suffisamment la création. » Cette déclaration risque de ne pas plaire à Justine Triet.
