Le mystère derrière le suicide tragique de Soeur Sourire, la nonne qui chantait Dominique ‣ StarVIP

Le mystère derrière le suicide tragique de Soeur Sourire, la nonne qui chantait Dominique

Emily
3 min de lecture

Le tube international de Sœur Sourire

Il y a bientôt 40 ans de cela, un couple de femmes habitant à Wavre en Belgique se suicidait, pourtant le tube international de Sœur Sourire, « Dominique, nique, nique / S’en allait tout simplement… » est toujours un classique de la chanson francophone qui sait rester dans la tête de quiconque en a fredonné les premières notes.

La sœur Jeanne-Paule Marie Deckers

À l’origine de cette chanson qui a fait le tour du monde, la sœur Jeanne-Paule Marie Deckers, qui a adopté le nom de sœur Luc-Gabriel lors de son entrée au couvent de Fichermont, à Waterloo. C’est dans ce même couvent que la sœur Luc-Gabriel s’est fait connaître en étant prompte à pousser la chansonnette, au point de se faire remarquer par ses supérieurs qui décident de lui faire enregistrer une chanson.

Le pseudonyme de Sœur Sourire

Afin que ni son nom, ni sa photo n’apparaissent sur la pochette, c’est le pseudonyme de Sœur Sourire qui est choisi pour interpréter la fameuse « Dominique ». Après un succès retentissant, sa carrière musicale meurt à petit feu suite à son départ du couvent en 1966.

Privée des revenus de son plus grand tube

Privée des revenus de son plus grand tube récupéré par sa maison de disque Philips et son couvent, Jeanne-Paule Marie Deckers met tous ses revenus dans la fondation et le financement de l’Institut Claire Joie, qu’elle crée avec sa compagne Annie Pécher afin d’aider les enfants autistes.

Les deux femmes se sont suicidées le même jour

Bien que la nonne chanteuse ait commencé par nier leur relation amoureuse, les deux femmes ont bien eu une relation charnelle plusieurs années après s’être installées ensemble. Ensemble, elles ont eu le projet de créer l’Institut Claire Joie, qui a fait faillite en 1982 malgré leurs efforts. En parallèle, la chanteuse était également poursuivie par le fisc belge auquel elle devait une grosse somme d’argent. Peu après la faillite de l’institut, le couple s’est réfugié dans la consommation de médicaments et d’alcool avant de prendre la décision de se suicider ensemble à 52 ans et 42 ans.

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