Le scandale autour de Manu Levy : une affaire de harcèlement moral
Depuis le début du mois d’avril, Emmanuel Levy, plus connu sous le nom de Manu Levy, était au cœur d’une polémique. Plusieurs de ses co-animateurs, dont Isabelle Giami, Valentin Chevalier et Aude Fraineau, l’accusaient de harcèlement moral, dénonçant un climat de travail toxique. Des accusations de surcharge de travail, de colère, de menaces et de sexisme ont été révélées dans une enquête de Libération, montrant des coulisses beaucoup moins glamour que ce que l’émission laissait paraître.
La décision des prud’hommes : une victoire pour les plaignants
Le vendredi 15 novembre, les prud’hommes ont tranché en faveur des plaignants. Quatre des cinq plaignants ont obtenu gain de cause contre la radio NRJ, obligeant cette dernière à verser 300 000 euros pour rupture abusive. Certains contrats ont été requalifiés en CDI et des ruptures conventionnelles ont été annulées, avec des indemnisations pour des renvois jugés injustes.
Les réactions suite au verdict
L’avocat des plaignants, Me Pierre Vignal, a qualifié cette décision de « victoire assez nette et sévère pour NRJ », soulignant la reconnaissance du harcèlement moral. En revanche, pour les collaborateurs de Manu Levy, cette affaire est un échec pour l’animateur. Des témoignages ont mis en lumière un comportement tyrannique en coulisses, avec des propos dévalorisants et des situations de stress intense.
NRJ a annoncé qu’elle se réservait le droit de faire appel, tandis que Manu Levy nie catégoriquement les accusations portées contre lui. Malgré son déni, cette affaire a marqué un tournant dans sa carrière et dans l’histoire de la radio.
