Mathieu Kassovitz, le cinéaste français, a été victime d’un accident de moto le 3 septembre dernier. Hospitalisé en urgence, il a échappé de justesse à l’amputation de sa jambe gauche. Malgré ses blessures, il reste déterminé et continue de travailler sur le spectacle musical adapté de son film « La Haine ».
Mathieu Kassovitz miraculé après un accident de moto
Les conséquences de son accident auraient pu être bien plus dramatiques. Après une accélération en moto mal contrôlée le 3 septembre dernier, Mathieu Kassovitz a fini « tout droit dans la rambarde de sécurité ». Hospitalisé en urgence après le choc, le cinéaste avait la jambe gauche bien amochée. « Le médecin qui m’a accueilli était sûr qu’il allait m’amputer. J’ai pris une énorme claque. Ma cheville était détruite, en miettes de thon, le terme technique », confiait Mathieu Kassovitz sur Instagram, le 10 septembre. Malgré sa mobilité réduite, l’acteur et réalisateur ne compte pas se tourner les pouces.
Un casting de La Haine live depuis son fauteuil roulant
Ce mercredi, le Parisien a suivi Mathieu Kassovitz au studio Keral à Malakoff (Hauts-de-Seine), où il était attendu pour orchestrer le dernier round des castings de La Haine live, le spectacle musical adapté de son long métrage. Mathieu Kassovitz est apparu « en fauteuil roulant », avec « le pied gauche traversé par des broches et posé sur une chaise surmontée de deux coussins ». Mais ce ne sont ni ses multiples fractures ni son traumatisme crânien qui ont départi le cinéaste de son habituelle fringance, lui qui aurait pris un malin plaisir à chambrer son cometteur en scène Serge Denoncourt. « Tu sais, Mathieu, que je peux prendre ta chaise et te pousser dans la rue ? », aurait lancé ce dernier, cité par le Parisien. Et Mathieu Kassovitz de répondre : « Non, tu es trop vieux ! »
Mathieu Kassovitz : “Je pense que je remarcherai dans 6 mois”
Fidèle à lui-même, Mathieu Kassovitz n’a en aucun cas profité de cette épreuve pour s’assagir. « Je pense que je remarcherai dans 6 mois. Entre-temps, je ne vais pas m’empêcher de faire des conneries et surtout d’ouvrir ma gueule », a-t-il lancé. Puis de conclure : « Putain les gars, vivez, faîtes des conneries, cassez vous la gueule, pas pour longtemps. Il faut vivre fort. Relevez-vous, apprenez de vos erreurs. Apprenez à prendre des risques ! »
