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Révélations sur la séquence des faux policiers de la Brav-M sur TPMP

Emily
5 min de lecture

Révélations sur la séquence des faux policiers de la Brav-M par l’enquête de France 2 : Complément d’enquête

Dans le dernier numéro de « Complément d’enquête » diffusé sur France 2, l’émission s’est penchée sur un épisode qui a fait beaucoup parler de lui. Il s’agit de la séquence dans laquelle Cyril Hanouna, l’animateur de C8, avait invité des faux policiers de la Brav-M sur son plateau.

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Cette séquence, qui remonte au mois de mars, avait rapidement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Mais aujourd’hui, une enquête menée par France 2 révèle que ces policiers étaient en réalité des imposteurs. Et les conséquences pourraient être graves, puisque trois vrais policiers risquent de perdre leur emploi à cause de cette affaire.

Cédric Vladimir, un ancien fonctionnaire de police, témoigne dans l’émission. Il explique que ces faux policiers ont été trompés, en pensant qu’ils participaient à une émission sérieuse. Il déplore d’ailleurs cette trahison, qui pourrait coûter cher à ces personnes qui ont en réalité fait confiance à l’équipe de Cyril Hanouna.

En effet, deux heures après la diffusion de l’émission, le syndicat des commissaires de la police nationale a réagi sur les réseaux sociaux. Selon eux, les personnes invitées sur le plateau de « TPMP » n’étaient pas de vrais policiers de la Brav-M. La préfecture de police a même ouvert une enquête administrative pour tirer cette affaire au clair.

L’enquête menée par France 2 révèle que Cédric Vladimir n’est même plus policier depuis sa révocation trois mois avant l’émission. De plus, il affirme avoir été clair avec l’équipe de Cyril Hanouna sur le fait qu’aucun des invités n’appartenait à la brigade motorisée parisienne.

Dans un message envoyé à la programmatrice de l’émission, Cédric Vladimir rappelle qu’il n’est pas un policier de la Brav-M, mais un policier de terrain spécialiste du maintien de l’ordre à Paris. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d’un mensonge, et affirme avoir été très clair à ce sujet.

Cyril Hanouna, de son côté, conteste ces faits et affirme ne pas avoir été informé que les policiers invités sur son plateau étaient des imposteurs. La programmatrice de l’émission, Diana Kerfallah, affirme également avoir été trompée et s’interroge sur les raisons de ce mensonge.

Pourtant, les auditions des trois vrais policiers révèlent que la programmatrice et Cyril Hanouna étaient au courant dès la réunion de préparation de l’émission qu’aucun membre de la Brav-M ne serait présent sur le plateau. Malgré cela, Cyril Hanouna a persisté dans son mensonge, affirmant avoir l’identité des policiers, mais refusant de les divulguer.

Cette affaire a des conséquences importantes pour les policiers impliqués. Sandra D. a écopé de trois jours de suspension sans salaire, Fabien B. a reçu un blâme, et le troisième fonctionnaire risque la révocation. De plus, l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a adressé une mise en garde à la chaîne C8 pour « manque d’honnêteté dans la présentation de l’information ».

Cette affaire met en lumière une fois de plus les dérapages récurrents de l’émission « TPMP », qui est la plus sanctionnée du paysage audiovisuel français. En treize ans, l’émission a reçu 29 rappels à l’ordre et sanctions, pour un coût total de 7,5 millions d’euros pour la chaîne C8.

Cet épisode des faux policiers de la Brav-M fait également partie d’un numéro plus large de « Complément d’enquête » consacré à Cyril Hanouna. L’émission propose un portrait du célèbre animateur, avec des témoignages d’anciens proches et de collaborateurs actuels. Elle revient également sur les coulisses de « TPMP » et fait des révélations sur la fortune personnelle de Cyril Hanouna.

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