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Le règne de Charles III : entre adoration et critiques

Emily
3 min de lecture

Charles III, successeur controversé de la reine Elizabeth II

Il y a un an, le Royaume-Uni perdait sa reine… Jeudi 8 septembre 2022, Elizabeth II est morte à l’âge de 96 ans. Avec plus de 70 ans de règne, la mère de Charles III, de la princesse Anne et des princes Andrew et Edward était très appréciée du peuple britannique. Après sa disparition, c’est dans la logique des choses que son fils aîné, le père de William et Harry, lui a succédé. Quatre mois après son couronnement, il semblerait cependant que Charles III ne fasse pas l’unanimité. Dans les colonnes de Paris Match, Stéphane Bern, spécialiste des têtes couronnées, a indiqué : « Charles III ne peut prétendre avoir l’aura de sa défunte mère. Mais peut-on succéder à un tel monument ? On raconte que d’aucuns continueraient à chanter le ‘God Save the Queen’ et non ‘the King’ : erreur d’inattention ou provocation intentionnelle ? »

Des critiques et des manifestations

En toute transparence, le Monsieur Patrimoine a déclaré : « Pour certains, il resterait l’ex-mari de l’iconique princesse Diana ; pour d’autres, un roi septuagénaire, trop âgé pour susciter l’adoration des foules. La boîte de Pandore des tentations sécessionnistes, à la fois dans le Commonwealth et au sein du Royaume-Uni. Malgré tous les efforts de Charles III pour rapprocher l’institution royale du peuple, son ambition de la rendre plus sobre, plus économe des deniers publics, il ne suscite pas la même adhésive populaire. » Pour Paris Match, Stéphane Bern a rappelé que Charles III n’hésitait pas à aller au contact. « À chacun de ses déplacements, il y a certes les fans habituels venus l’acclamer, mais souvent des manifestants brandissant des pancartes ‘Not my King’ (Pas mon roi). D’ailleurs, Graham Smith, leader du mouvement Republic, affirme gagner des adhérents », a-t-il ajouté.

Stéphane Bern : « Un homme plus complexe et paradoxal qu’il n’y paraît »

Mardi 25 avril 2023, dans une interview accordée à Sud Ouest, Stéphane Bern avait dressé le portrait du nouveau roi d’Angleterre. « C’est un homme plus complexe et paradoxal qu’il n’y paraît. Il est à la fois conservateur et avant-gardiste. Conservateur, car il est un pur produit de la famille royale, un aristocrate qui a un valet pour lui ouvrir son tube de dentifrice, qui raffole comme sa mère des plaisirs traditionnels de la noblesse britannique, la campagne, l’équitation, les chiens, le polo… », avait-il indiqué, avant d’ajouter : « Et avant-gardiste dans la mesure où il s’est très tôt, il y a quarante ans, investi dans l’écologie, a pris position frontalement, dans les années 1980 et 1990, contre l’usage des pesticides dans l’agriculture, contre les OGM. »

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