Un administrateur révoqué et une affaire portée devant la Cour européenne des droits de l’Homme
Administrateur des biens du prince Albert de Monaco, Claude Palmero a été révoqué de ses fonctions en juin 2023. Il a ensuite saisi la justice monégasque pour tenter de faire annuler cette décision. En fait, Claude Palmero affirme que sa révocation par le prince Albert de Monaco n’est basée sur aucun motif valable. Au final, il a choisi de porter cette affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Concrètement, l’ancien administrateur des biens princiers estime que la justice monégasque n’est pas indépendante et qu’elle ne lui garantie donc pas un procès équitable. Avant de quitter ses fonctions, Claude Palmero aurait emmené avec lui cinq cahiers contenant toutes les dépenses de la famille Grimaldi. Dont celles de Charlene de Monaco.
Les dépenses dispendieuses de Charlene de Monaco
Selon les informations dévoilées par Le Monde, l’épouse du prince Albert de Monaco aurait un train de vie dispendieux. « En 2023, la dotation globale annuelle de Charlene de Monaco était proche de 1,5 million d’euros. Celle accordée à Caroline de plus de 900.000 euros. Et celle de Stéphanie d’environ 800.000 euros », affirment nos confrères. Le Monde révèle également dans son enquête que la dotation de la princesse Charlène de Monaco s’élèverait à 7,5 millions d’euros sur plusieurs années. Cependant, elle en aurait dépensé le double, soit « environ 15 millions d’euros ». De son côté, le palais princier a réagi par l’intermédiaire de son avocat. Ce dernier a ainsi assuré qu’en cas de dépassement, « la consigne lui était donnée de les faire intégralement prendre en charge par le patrimoine privé de la famille ».
Charlene de Monaco et son personnel
Toujours dans le cadre de cette même enquête, Le Monde a révélé que Claude Palmero se serait opposé au fait que Charlene souhaite agrandir le personnel à son service. « 8,5 personnes à son service, il n’y en a jamais eu autant », indiquent nos confrères. De plus, Charlene de Monaco aurait dépensé près d’un million d’euros en deux mois pour la location d’une villa de Calvi. Toujours selon Le Monde, une somme proche du million d’euros aurait aussi été versée au frère de la princesse « pour sa maison », avec l’accord d’Albert de Monaco. Suite à la publication de cette enquête, le prince a réagi en affirmant que les cahiers que Claude Palmero ne relateraient pas la réalité.
La réaction du prince Albert de Monaco
« Les prérogatives de Claude Palmero ne l’autorisaient pas à parler en mon nom. Ce qu’il a fait de plus en plus régulièrement. Refusant même, par moments, de relayer mes décisions. Ses devoirs lui imposaient une discrétion absolue, que ses déclarations publiques ont violée. Ils lui imposaient également une loyauté que les derniers propos inacceptables qu’il m’a tenus ont foulée aux pieds. En me séparant de M. Palmero, j’ai exercé le pouvoir de choisir l’administrateur des biens de mon choix. Les événements ont confirmé combien cette décision était la bonne », a déclaré le prince de Monaco.