Le frère de Charles III échappe de peu à une foule en colère
C’était en 1989, à l’occasion de la soirée de clôture du 22e festival d’été de Québec. Le chanteur québécois Robert Charlebois se souvient d’un moment épique où le frère de Charles III a bien failli se faire lyncher par une foule en colère. Tout a commencé lorsque le groupe Kassav’ chantait à la porte Saint-Jean en plein air et qu’un individu a eu l’idée de faire remettre le prix de la francophonie à Andrew. Une grossière erreur, car Andrew parle français comme une vache espagnole !
« La photo de sa maman »
La situation a rapidement dégénéré lorsque les bouteilles de bière ont commencé à voler, pleines et potentiellement dangereuses. Heureusement, Robert Charlebois a su intervenir à temps. Il a pris sa guitare et a dit à Andrew : « Tous ces gens-là, ils t’adorent, ils ont tous la photo de ta maman dans leur poche. » Il a ensuite sorti un billet avec l’image d’Elizabeth II imprimée dessus. La foule s’est calmée et Andrew a pu sortir sain et sauf.
Malgré cette expérience mémorable, le fils d’Elizabeth II continue à parcourir le monde avec enthousiasme et à chanter avec la même verve qu’à ses débuts. À 79 ans, Robert Charlebois reste une star inoubliable avec des titres comme « Lindberg », « Ordinaire » et « J’t’aime comme un fou ». Lors d’une interview à l’émission Télématin sur France 2, il a partagé ses souvenirs de carrière avec Marie Portolano et Thomas Sotto, avec son savoureux accent québécois.
La vie de la famille royale anglaise est souvent faite d’anecdotes surprenantes et parfois même dangereuses. Cette mésaventure d’Andrew en est un exemple frappant, mais heureusement, grâce à l’intervention de Robert Charlebois, elle s’est terminée sans drame. On peut dire que le chanteur a sauvé la vie du prince ce jour-là, même s’il se demande encore s’il aurait dû le faire. Une chose est sûre, cette histoire restera gravée dans les mémoires.