Guillaume Canet, acteur et réalisateur de 50 ans, revient sur sa carrière et notamment sur son film « Lui » qui a été un échec malgré son casting cinq étoiles. Il explique avoir eu besoin de ce combat avec lui-même pour faire face à ses démons. Il admet avoir voulu tout contrôler et réalise maintenant qu’il est préférable de se laisser surprendre par la vie. Il reconnaît également que le cinéma ne peut pas le sauver et qu’il doit trouver des solutions pour aller mieux dans sa vie. Il évoque cette « petite voix » intérieure qui le tire vers le bas mais qui l’aide aussi à progresser et à travailler davantage.
Guillaume Canet : une carrière marquée par des hauts et des bas
À 50 ans, Guillaume Canet a déjà une belle carrière derrière lui. Acteur de talent, il s’est également fait un nom en tant que réalisateur. Récemment, il est revenu sur son parcours dans une interview pour le journal Le Monde. L’occasion pour lui de parler de son film « Lui », sorti en octobre 2021, qui a connu un échec commercial malgré un casting prestigieux. « Avec Lui, il y a eu un avant et un après. Ce film a été extrêmement important. J’avais besoin de ce combat avec moi-même, de faire sortir ce connard qui me tirait vers le bas », a-t-il confié. Guillaume Canet a également expliqué qu’il avait appris à lâcher prise et à accepter les surprises que la vie lui réservait.
Une prise de conscience nécessaire
Dans cette interview, Guillaume Canet a fait part de sa volonté de ne plus vouloir tout contrôler. « Je m’efforce d’arrêter de tout vouloir diriger, car ce n’est que source de déception : les choses ne se passent jamais exactement comme on veut. Je découvre qu’il est appréciable de se laisser surprendre par la vie. » Il a également réalisé que le cinéma ne pouvait pas être son seul refuge. « J’ai enfin compris que ce n’est pas le cinéma qui allait me sauver. Maintenant, je sais que c’est dans la vie que l’on trouve des solutions pour aller mieux. » Cette prise de conscience a été un tournant dans sa vie, lui permettant d’apaiser ses colères et de trouver un équilibre.
Le combat contre son « connard malsaifant »
Guillaume Canet a déjà évoqué par le passé cette part sombre qui l’habite. Dans une interview pour Paris Match il y a deux ans, il avait révélé : « J’ai découvert en moi un double qui me tirait vers le bas, me mettait dans le doute et me rendait nerveux. J’ai fini par accepter qu’il y avait autre chose, un autre moi… Il m’a rendu l’existence difficile, notamment dans mes relations de couple, même si ça va mieux aujourd’hui. » Une lutte intérieure à laquelle il a dû faire face et qui lui a permis de grandir et de trouver une certaine sérénité.
Une petite voix qui le pousse à avancer
Dans le cadre de la promotion de son film « Lui », Guillaume Canet avait expliqué lors d’une interview pour RTL qu’il voulait s’adresser à cette « petite voix », à ce « connard » qui peut parfois nous freiner dans notre épanouissement. « Il nous met le doute, nous empêche de nous réjouir, nous fait nous poser des questions qui nous aident aussi. Je pense que je n’aurais pas fait tout ce que j’ai fait sans cette petite voix qui, des fois, me rabaisse et me donne envie de progresser, travailler encore plus. » Une façon pour lui de transformer cette part sombre en moteur de motivation et de dépassement de soi.