Le clash de Lio sur le plateau de Thierry Ardisson
Lio n’a pas la langue dans sa poche. Prête à tout pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur, la chanteuse n’hésite pas à employer les grands moyens. En 2006, c’est sur le plateau de Tout le monde en parle, émission animée par Thierry Ardisson, qu’elle sortait de ses gonds concernant l’affaire Bertrand Cantat.
Les conséquences du clash avec Muriel Cerf
\ »Dire que Marie était responsable de sa mort, que c’est la passion et l’amour qui l’ont tué, non. L’amour n’apporte pas la mort ou alors c’est une erreur\ », s’était-elle emportée face à la romancière Muriel Cerf. Une prise de position qui lui a visiblement coûté cher.
Retour sur le déclassement de Lio
Dans une récente interview accordée à nos confrères de Ciné Télé Revue, l’artiste désormais âgée de 61 ans a accepté de revenir sur ce clash. \ »Moi, ce que je vois, c’est que j’ai été mise à l’écart du métier, je n’avais plus un contrat après ma prise de parole pour Marie (Trintignant, tuée il y a plus de 20 ans sous les coups de Bertrand Cantat). Je n’avais plus rien, je mangeais la terre, ça a été très dur, j’ai été déclassée. Je sais donc ce qu’est le déclassement, c’est pour ça que je comprends les Gilets jaunes, les drags…\ », a-t-elle expliqué avant d’apporter quelques précisions au mot \ »déclassé.\ »
Des confidences bouleversantes de Lio
\ »Paris vous ferme ses portes. Les contrats ne viennent plus, vous n’avez plus de maison de disques, vous êtes laissée à vous-même, plus aucun tourneur ne veut vous faire partir en tournée excepté pour une série Z, c’est-à-dire les foires populaires etc. Mais je les ai faites. J’ai fait mes classes à l’envers en démarrant à 16 ans avec un énorme succès (Banana Split) qui m’a donné un pouvoir énorme et que j’utilise maintenant à meilleur escient. Mais je suis repartie de la classe A à la classe Z. C’est-à-dire qu’on ne te prête plus de vêtements à Cannes, que tu n’es plus invitée nulle part, que tu ne fais plus de galas bien payés mais des foires entre un retourneur de crêpes et Chirac qui touche le cul de la vache. Mais j’aime bien !\ » De bouleversantes confidences.
