Nos confrères du Figaro Immobilier ont recueilli les témoignages des franchisés de Stéphane Plaza
Présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, Stéphane Plaza fait néanmoins l’objet d’une enquête pour violences conjugales suite aux révélations de nos confrères de Médiapart concernant le célèbre agent immobilier. En effet, trois anciennes compagnes de l’acolyte de Karine Le Marchand l’accusent de menaces, humiliations, ainsi que de violences physiques et verbales commises à leur encontre.
Stéphane Plaza réfute ces allégations et porte plainte contre les femmes qui l’accusent
Après la publication de l’enquête, Stéphane Plaza, par le biais de son avocat, a réfuté ces allégations qu’il qualifie de « totalement extrapolées, voire mensongères ». En réponse, l’animateur a porté plainte contre les trois femmes qui l’accusent de harcèlement et de cyberharcèlement. Bien que la justice puisse mettre du temps à faire toute la lumière sur cette affaire, de nombreuses personnes souhaitent que cette situation soit résolue rapidement, car celles-ci vivent un véritable calvaire depuis les révélations de Médiapart. Il s’agit notamment des franchisés des agences immobilières de Stéphane Plaza.
L’impact de l’enquête sur Stéphane Plaza sur ses agences
Selon les informations relayées par nos confrères de Sud Info, Le Figaro Immobilier a appris que la direction des 700 agences a contacté ses franchisés lors d’une réunion en visioconférence d’une durée de 23 minutes. Elle leur a demandé d’adapter leur comportement face aux accusations. « La direction nous a dit : ‘Vous n’êtes au courant de rien. Occupez-vous de vos vendeurs. Cela va passer rapidement.’ Cela témoigne de leur peu d’attention envers nous. Nous sommes déçus », a confié par exemple l’un des participants à nos confrères.
Un autre franchisé affirme qu’ « l’extérieur, tout semble bien se passer », mais « à l’intérieur, c’est une coquille vide ». « Les franchisés se débrouillent seuls, généralement avec cinq employés, pas plus. En réalité, c’est une machine à faire de l’argent ! », déplore un autre. Pire encore, selon Le Figaro Immobilier, « une centaine d’agences sont à vendre » et « beaucoup déposent le bilan ou ne renouvellent pas leur contrat. »
R.F
