Un hacker surnommé « Golem » s’empare des données génétiques de la famille royale britannique
Un scandale d’un tout autre genre risque d’éclabousser la famille royale dans les prochains jours. Dans un article récemment publié par le Daily Express, on apprend qu’un hacker surnommé « Golem » a dérobé les profils génétiques de la société de tests ADN 23andMe et publié ces données sur BreachForums, le plus important site de vente de données volées au monde. Le pirate se vante d’être notamment entré en possession des profils de la famille royale britannique et de certaines des « personnes les plus riches vivant aux États-Unis et en Europe occidentale ». Golem aurait commis son crime en réaction au bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza le 17 octobre dernier. « Je ne suis pas musulman, mais je me retiens difficilement de télécharger des centaines de [téraoctets] de données sur des torrents à cause de l’attaque de l’ignoble Israël », a-t-il fait savoir. Après ouverture d’une enquête interne, 23andMe indique n’avoir détecté aucun élément indiquant « qu’il y a eu un incident de sécurité » dans ses systèmes.
Charles III et le scandale d’abus sexuels sur mineurs
Charles III a essuyé un sacré coup dur au printemps dernier. Créée en 1976, l’organisation caritative du roi d’Angleterre a été balayée par un scandale d’abus sexuels sur mineurs. L’affaire baptisée « farms school » en référence à un programme éducatif pour mineurs en difficulté concernerait plus de 300 victimes. Elle remonte aux années 50, quand le gouvernement britannique a envoyé des jeunes défavorisés dans ces « fermes éducatives » en Australie et au Canada où certaines ont été abusées sexuellement. Le rachat de Fairbridge, l’organisme gestionnaire des fermes, par le Prince Trust en 2012 a récemment placé le monarque au coeur de ce scandale. La fondation du monarque aurait du mal à prendre ses responsabilités, surtout depuis que la justice britannique a estimé à 230 000 euros le préjudice subi par chacun des jeunes. Charles III ne s’est à cette heure toujours pas exprimé sur le sujet, malgré une lettre que lui a adressé une association de victimes pour dénoncer la décision de l’organisme d’indemnisation de ne leur accorder que 1% de cette somme.
Ces données personnelles révélées par Charles III et la famille royale
Dans une récente enquête publiée par Byline Times, des journalistes prouvent que Harry et Meghan n’accusent pas abusivement la famille royale, dont probablement Charles III, d’avoir dévoilé des informations à leur sujet dans les tabloïds britanniques. L’article s’intéresse notamment à leur départ pour les États-Unis après que le roi les ai privés de leur service de sécurité. « Les Sussex devaient soit être en sécurité en Grande-Bretagne, soit être rejetés et fustigés aussi complètement que possible afin de réduire la menace qu’ils éclipsent le reste de la famille », peut-on lire dans la publication.
De leur côté, Harry et Meghan certifiaient à Oprah Winfrey en 2021 que Charles III leur avait « littéralement coupé les vivres » après leur avoir initialement proposé de contribuer à leur sécurité outre-Atlantique pendant un an. « L’idée qu’ils soient toujours dans la fonction publique mais à l’étranger, hors du contrôle de l’institution et dominant le récit médiatique ne pouvait tout simplement pas se réaliser », écrivent nos confrères. En interview avec CBS lors de la parution de ses mémoires, Le Suppléant, Harry accusait également sa belle-mère, Camilla, d’avoir pu dévoiler des informations à son sujet grâce à « ses connexions avec la presse britannique ».
